Remco Evenepoel vers le Tour de France 2026 ? « Normalement oui, même si rien n’est encore définitivement acté »

Le double champion du monde et d’Europe du contre-la-montre, Remco Evenepoel, a laissé entrevoir les grandes lignes de son programme 2026, dans lequel le Tour de France devrait occuper une place centrale.
Troisième en 2024 puis contraint à l’abandon en 2025 malgré sa victoire dans le chrono de Caen, le coureur belge semble bien parti pour retrouver la Grande Boucle l’an prochain. Dans un entretien accordé au média Het Laatste Nieuws, le jeune homme de 25 ans, désormais engagé avec la formation Red Bull-Bora-Hansgrohe, a confirmé que sa présence était envisagée : « En principe oui, même si ce n’est pas encore garanti à 100 %. Le parcours est exigeant, particulier mais très attractif. C’est un défi qui me motive », a-t-il expliqué.
Evenepoel, qui avait entamé sa saison 2025 assez tardivement en raison d’un accident durant sa préparation (le 18 avril, à la Flèche brabançonne, qu’il avait d’ailleurs remportée), pourrait également s’aligner sur le Giro en 2026. Sa participation dépendra du tracé dévoilé début décembre. À défaut, il pourrait se tourner vers Milan-San Remo ou le Tour des Flandres, deux classiques qu’il n’a encore jamais disputées.
Au-delà du Tour, l’un de ses principaux objectifs sera les Championnats du monde prévus au Canada du 20 au 27 septembre. « Je veux arriver au top lors des Mondiaux en fin de saison. Je préparerai l’épreuve avec les GP de Québec et Montréal », a déclaré celui qui avait terminé deuxième de la course en ligne à Kigali, derrière Tadej Pogacar, après avoir été sacré en 2022 en Australie.
Le Belge a également précisé qu’il ne débuterait pas sa saison avant février : ce sera soit sur le Tour de l’Algarve, soit sur l’UAE Tour, en fonction du choix de son équipe. « Certainement pas avant », a-t-il conclu au sujet de son calendrier 2026.
T.J. Shorts, ému pour son retour à Paris avec le Panathinaïkos : « Je me suis battu pour ne pas laisser les émotions prendre le dessus »

De retour dans la capitale pour affronter son ancienne équipe, T.J. Shorts a vécu une soirée forte en symboles : remise de sa bague de champion de France, ovation du public et performance décisive dans le money-time lors de la victoire du Panathinaïkos (101-95). L’Américain revient sur cette rencontre très particulière.
« Votre premier panier, dès l’ouverture du match, a dû vous faire quelque chose… » Sur un plan émotionnel, c’est le moment qui m’a permis de souffler. Ce genre de rencontre, tu l’attends dès que le calendrier sort, parce que tu sais que l’ambiance sera chargée et que la soirée sera spéciale. Quand ce premier lay-up est rentré, toute la tension a disparu. Je me suis dit : “Ok, maintenant je peux vraiment jouer.” C’était le déclencheur idéal pour me lancer dans la partie.
« Vous avez pu revoir vos anciens coéquipiers avant la rencontre ? » Oui, on s’est retrouvés la veille autour d’un dîner. Ça faisait vraiment comme revoir la famille. J’ai passé deux saisons avec la plupart d’entre eux, trois avec d’autres. Alors forcément, les souvenirs reviennent, les discussions aussi. On repense aux bons moments, aux matchs marquants, à tout ce qu’on a construit ensemble. Même si aujourd’hui chacun avance dans sa carrière, ça fait du bien de partager ces instants-là.
« Avez-vous reçu un cadeau ou un hommage particulier du club ? » La bague de champion remise au centre du parquet avant la rencontre… c’était énorme (sourire). David Kahn me l’a remise en main propre. J’ai vraiment dû me contrôler pour ne pas me laisser submerger. Je ne voulais pas fondre en larmes avant le match, je devais rester dans ma bulle. Maintenant que je suis plus calme, je vais pouvoir repenser à tout ce qui s’est passé et apprécier pleinement ce moment unique.
Angers en quête d'une place pour la finale de la Coupe Continentale

Angers accueille de vendredi à dimanche le groupe de demi-finale de la Coupe Continentale, avec l'ambition de décrocher son billet pour la finale programmée en janvier prochain.
Solides leaders de la Ligue Magnus depuis le début de la saison — avec une avance de six points sur Rouen, malgré un match disputé en plus — et forts d’une impressionnante série de 14 succès lors de leurs 15 dernières sorties, les Ducs abordent ce rendez-vous européen avec confiance. L’Ice Park servira de théâtre à cette nouvelle campagne continentale, deuxième compétition européenne après la CHL.
Le club angevin reçoit un groupe composé de quatre équipes : Angers, bien sûr, mais aussi Cortina d’Ampezzo (Italie), le HK Mogo (Lettonie) et le HK Gyergyói (Roumanie). À l’issue de cette poule, les deux premiers rejoindront la phase finale, prévue à Nottingham (Angleterre) à la mi-janvier. Quatre équipes y sont déjà qualifiées : les Nottingham Panthers, le HC Torpedo (Kazakhstan), Herning (Danemark) et Katowice (Pologne).
Les Ducs espèrent faire aussi bien qu’en 2023 Créée en 1997, la Coupe Continentale a évolué au fil des années. Initialement ouverte à l’ensemble des clubs européens, elle n’inclut désormais plus les formations des championnats les plus prestigieux (Suède, Suisse, Finlande, République tchèque, Allemagne), ces dernières participant surtout à la CHL. Pour cette édition, la compétition comptait des représentants de 14 nations.
Les clubs français y ont souvent brillé : Rouen l’a remportée en 2012 et 2016, tandis qu’Angers avait terminé finaliste de la poule ultime en 2023. L’année dernière, Grenoble avait également atteint la deuxième place. Une part importante de l’effectif angevin vice-champion il y a deux ans évolue encore sous le maillot des Ducs : les défenseurs Vincent Llorca, Neil Manning et Matt Prapavessis, ainsi que les attaquants Jonathan Charbonneau, Cédric Di Dio Balsamo, Robin Gaborit, Philippe Halley et Teo Sarliève.
Sébastien Gardillou convoque de nouveau Fatou Karamoko pour lancer la préparation des Bleues au Mondial

Le sélectionneur de l’équipe de France, Sébastien Gardillou, a choisi de faire appel une nouvelle fois à Fatou Karamoko. La joueuse de la Stella Saint-Maur viendra renforcer les Bleues à l’occasion du début de leur préparation pour le Mondial.
Une 21e joueuse vient donc s’ajouter à la liste. Ce mercredi, le technicien français a décidé d’intégrer de nouveau la défenseuse pour les premières étapes du rassemblement en vue du Championnat du monde 2025. Karamoko avait déjà pris part aux deux derniers regroupements, où elle avait pu se familiariser avec le collectif.
« Sa présence permettra d’apporter davantage de flexibilité et de souplesse dans l’organisation des séances », précise la Fédération dans son communiqué. Grâce à un système de rotations, le staff pourra mieux gérer les charges de travail et maintenir une dynamique équilibrée au sein du groupe.
La joueuse de la Stella Saint-Maur, pensionnaire de la Ligue Butagaz Énergie, rejoindra ainsi un groupe de vingt joueuses, révélé il y a deux semaines. Les Bleues se retrouveront dès dimanche pour entamer la préparation du Tournoi de France et des deux matchs programmés à Dunkerque, contre l’Angola (21 novembre, 21 h) puis face au Japon (23 novembre, 19 h). Il s’agira de leur ultime répétition avant le Mondial, prévu du 26 novembre au 14 décembre aux Pays-Bas et en Allemagne.
Troisième victoire de la saison sur le PGA Tour pour Ben Griffin, Victor Perez termine 21e

Impeccable sur les greens, l’Américain Ben Griffin (-29) a décroché ce dimanche au Mexique son troisième titre de la saison sur le PGA Tour, remportant le WWT Championship. Victor Perez, solide 21e à -18, a engrangé quelques points précieux dans la course au maintien de sa carte, même si deux tournois restent à disputer pour sécuriser sa position.
Avec ce succès, Ben Griffin rejoint Scottie Scheffler et Rory McIlroy, les seuls à avoir gagné au moins trois épreuves cette saison. Il devient également le premier joueur depuis le n°1 mondial en 2022 à remporter ses trois premiers titres la même année. Après le Zurich Classic of New Orleans et le Charles Schwab Challenge, il s’adjuge donc cette troisième couronne au World Wide Technology Championship, une épreuve où de nombreux concurrents jouaient leur avenir : « J’ai rentré énormément de putts, cela m’a permis de prendre le bon rythme dès le début. Je me marie dans un mois. Trois victoires et un mariage la même année, c’est exceptionnel », souriait-il.
Classé 10e lors de la dernière FedEx Cup, remportée par Tommy Fleetwood, Griffin va entrer dans le top 10 mondial grâce à ce succès en Amérique du Sud. Il avait évoqué cette semaine la confiance accumulée ces derniers mois : « Une fois que j’ai réussi à percer et à gagner, j’ai su que cela allait changer beaucoup de choses. On voit tellement de joueurs enchaîner après une première victoire… Je savais que mon tour viendrait. J’y croyais, simplement. Ce n’est pas de l’arrogance. »
Intenable au putting, l’Américain a rendu une ultime carte de 63 et pris l’avantage à partir du 12e trou. Il a aussi profité de la mésaventure de Garrick Higgo, leader au départ : le Sud-Africain a vécu un cauchemar au 12, son drive terminant dans un buisson, avant deux drops compliqués sur terrain sec et un double bogey fatal à sa dynamique (4e, -26). Griffin devance finalement Chad Ramey et Sami Valimaki (-27), auteurs d’une belle performance pour conserver leur place sur le PGA Tour la saison prochaine.